Château de Luc, à Luc-sur-Orbieu (11) Une confiance dans l’avenir et de nombreux projets
« Nous participons à Millésime Bio depuis 20 ans. C’est un beau point de rendez-vous pour voir un maximum de personnes. » Du haut de ses 40 ans, Clémence Fabre représente la 16e génération de son domaine viticole familial, transmis par une filiation somme toute assez féminine, depuis son aïeule Jeanne Fabre, dont on a retrouvé des écrits datant de 1605.
« Le salon est organisé par des vignerons et non une société commerciale. L’attribution des places est faite au hasard et cela permet de belles rencontres avec les voisins. » Son mari, Louis-Jacques Ramin, partage son avis :
« Nous avons tous le même stand, c’est avant tout le vin qui est mis en avant. » Le Château de Luc regroupe cinq domaines : trois en Corbières, un en Minervois, et un autre aux portes de Béziers, en IGP Pays d’Oc. La famille Fabre est attachée à son terroir et crée une jolie gamme de vins.
« Chacun raconte une histoire. » Le salon est pour eux l’occasion de rencontrer leurs clients, de faire goûter leurs productions et de trouver de nouveaux partenaires. Pour cela, ils s’appuient sur la convention d’affaires organisée par l’agence de développement économique Ad’Occ.
« Les acheteurs potentiels sont sélectionnés par l’agence, donc sérieux. Il s’agit ensuite simplement de trouver un accord réciproque. » Sur la question des politiques états-uniennes, ils attendent, comme tous. Avec une position facilitée par la présence d’une ressource basée au Texas qui développe le marché sur le continent américain.
« Les vins qui jouent la carte de la qualité et du respect de la planète résistent mieux à la crise économique, puisque les consommateurs sont prêts à soutenir les démarches éthiques et authentiques. » Le choix du bio remonte à leurs parents, qui avaient repris le vignoble des grands-parents en 1984.
« Nous avons été certifiés en 1991, le bio est notre socle. » Les frères et sœurs sont tous partie prenante dans l’entreprise : marketing, communication, œnotourisme. Et plus récemment le développement d’un verger de pommes, poires, coings pour du cidre bientôt labellisé. Plutôt confiants pour l’avenir malgré les aléas climatiques ou mondiaux, la propriété est très investie dans des projets : le développement d’une gamme spécifique pour Biocoop avec des bouteilles réemployées, une cuvée sans alcool, un partenariat avec les brasseurs de bières Alaryk. Et sûrement plein d’autres projets qui pourront émerger au salon.