Le Vin nomade |La Revue des Vins de France

L’édito d’avril : la promesse du vin nomade – Denis Saverot

Vous trouvez ça ringard ? Ils trouvent ça génial : facile à transporter, peu encombrant dans le frigo, protecteur pour le vin. Le “wine pouch” ne se casse pas et surtout, très léger, affiche un bilan carbone qui pulvérise celui de la bouteille en verre.

Et en France ? Clémence Fabre, responsable export des domaines Fabre, au château de Luc, dans les Corbières, y est venue elle aussi. « Il y a un an, un Américain est venu nous trouver, raconte-t-elle. Il est devenu un client important. Il nous achète 10 000 “wine pouch” par mois. Son designer conçoit la déco et lui vend tout là-bas via Instagram, sous sa propre marque. » Pour conditionner ces poches de vin, la famille Fabre a dans un premier temps adapté une machine à BIB avant de faire confiance à un prestataire local. « Ce nouveau marché est une aubaine. Chez nous, les négociants qui achetaient du vin en vrac du temps de mes parents et grands-parents disparaissent, ces “wine pouch” sont une alternative. » Le vin nomade, l’idée fait réfléchir.