Des vins qui changeront de gout face aux conditions de récoltes qui se dégradent, des farines qui consomment moins d’eau que le blé et changeront la texture de notre pain, des fromages en partie fabriqués à base de lait végétal, des nouveaux fruits qui pousseront en France. On a voulu faire gouter ca très concrètement sur les stands d’un faux “marché de producteurs” dans la France de 2050.
L’occasion de raconter que l’adaptation ce n’est pas seulement se prémunir contre les risques aigus c’est aussi accepter que plein de choses vont bouger “un peu”, qu’on peut l’anticiper et prendre les bonnes décisions.
La nourriture c’est tellement près du vivant qu’on accepte instinctivement que ca va changer avec le climat. Mais c’est vrai aussi dans nos entreprises. Il va falloir accepter la fin d’une certaine standardisation, qu’on ne pourra fabriquer tout le temps la même chose quelles que soient les conditions.
On a connu la domination du “design to cost” on apprendra celle du “design to availability”. Les entreprises qui sauront gérer ca mieux que les autres en verront les bénéfices. Il y a sans doute de l’inspiration à aller chercher du côté des producteurs agricoles, c’est leur métier depuis toujours.
Cet évènement c’était aussi pour nous l’occasion de réunir des gens engagés qui essaient de faire avancer le sujet de la transition dans des temps très difficiles. Une façon de se dire un peu “bon courage”.